Vincent Kompany, l’entraîneur du Bayern Munich, a créé la polémique après la défaite de son équipe face au Paris Saint-Germain en quart de finale de la Ligue des Champions. Lors de la conférence de presse d’après-match, Kompany a tenu des propos qui ont rapidement enflammé les médias et les réseaux sociaux. Selon lui, la défaite du Bayern ne relevait pas uniquement de la performance des joueurs sur le terrain, mais surtout d’une série d’injustices et de désavantages orchestrés en coulisses.
Il a accusé directement l’organisation du tournoi, affirmant que plusieurs éléments logistiques et techniques avaient pénalisé le Bayern, notamment les horaires d’entraînement modifiés à la dernière minute, les conditions de déplacement et même l’attribution du vestiaire “moins favorable” au club allemand. Mais plus encore, Kompany a pointé du doigt un traitement de faveur accordé au PSG, suggérant que le club parisien bénéficiait d’un soutien caché du président de la FIFA et d’un arbitrage biaisé. « Ce n’est pas seulement un match de football, c’est une pièce bien préparée où nous n’avions aucune chance », a-t-il déclaré avec amertume.
Ces déclarations ont été reçues avec stupeur par le monde du football. Beaucoup ont vu dans les propos de Kompany une tentative désespérée de détourner l’attention de la performance insuffisante de son équipe. D’autres ont interprété cela comme un manque de professionnalisme, voire une insulte à l’intégrité de la compétition européenne. Du côté du PSG, la réaction ne s’est pas fait attendre. Luis Enrique, l’entraîneur du club parisien, connu pour sa répartie et son calme, a simplement répondu lors d’une interview en zone mixte avec une phrase de dix mots : « Sur le terrain, seuls le talent et le travail comptent vraiment. » Cette réponse brève mais percutante a été applaudie par de nombreux observateurs.
La direction du Bayern Munich, déjà en pleine crise après une saison jugée décevante par les supporters, n’a pas tardé à réagir. Moins de 24 heures après la conférence de presse de Kompany, le club a publié un communiqué officiel annonçant la fin de sa collaboration avec l’entraîneur belge. Le ton du communiqué était formel mais sans équivoque, soulignant un « écart de valeurs » et une « rupture de confiance entre l’entraîneur et la direction ».
Ce licenciement brutal relance les débats sur la pression exercée sur les entraîneurs dans les grands clubs européens, mais aussi sur les limites à ne pas franchir dans la communication publique. Si certains fans de Kompany estiment qu’il a eu le courage de dire tout haut ce que d’autres pensent tout bas, la majorité des experts s’accordent à dire que ses accusations étaient non fondées et nuisibles pour l’image du club.
Il reste à voir qui prendra la relève sur le banc du Bayern, alors que la fin de saison approche à grands pas et que le club bavarois doit sauver ce qu’il peut encore de son prestige.
