Venom 4 : King in Black (2025) — La guerre des symbiotes a commencé
Oubliez les bagarres de rue. Venom 4 : King in Black déchire l’univers Marvel avec une épopée d’horreur cosmique qui répond à toutes les attentes des fans, et plus encore. Réalisé avec une touche apocalyptique par Sam Raimi, ce n’est pas seulement un film Venom. C’est une véritable guerre pour l’existence.
Tom Hardy revient dans le rôle d’Eddie Brock/Venom, mais il ne fuit plus le symbiote qui sommeille en lui ; il l’accepte, se liant plus profondément que jamais à lui alors que la Terre fait face à une menace sans précédent : Knull, l’ancien dieu des symbiotes, se réveille du néant… et il revient chez lui.
Cillian Murphy est époustouflant dans le rôle de Knull, une force des ténèbres quasi divine qui descend des étoiles dans une couronne de feu noir, entraînant avec lui une nuée de Célestes corrompus et des milliards de symbiotes liés mentalement. Son objectif ? Réduire toute vie au silence. Sa voix ? Un murmure à glacer le sang.
Les 15 premières minutes montrent la destruction d’une base lunaire entière. Le ciel terrestre se déchire comme du tissu. Les villes sont plongées dans l’ombre. Et Eddie, désormais endurci, déchiré et désespéré, se voit contraint d’endosser le rôle improbable du dernier espoir de l’humanité… aux côtés d’une alliance réticente de héros, de monstres et d’un Carnage 2.0 dangereusement imprévisible (oui, Barry Keoghan vole la vedette dans le rôle du nouveau psychopathe né d’un symbiote).
S’ensuivent deux heures de chaos, de carnage et de terreur cosmique – imaginez un mélange d’Avengers : Endgame et d’Alien, avec une touche de terreur lovecraftienne. Raimi mêle horreur et spectacle avec brio : de Venom pilotant un dragon symbiote à travers l’espace à une confrontation cauchemardesque au cœur d’un soleil mourant, ce film est visuellement époustouflant et bouleversant émotionnellement.
La plus grande force du film ? Son cœur. Sous le gore et le sang se cache une histoire étonnamment intime sur l’identité, le sacrifice et la peur de se perdre – non pas face à un monstre, mais face à un but. Hardy livre sa performance la plus complexe à ce jour, et le lien entre Eddie et Venom est comme le cœur battant (et parfois grondant) du film.
La bataille finale ? Une cathédrale noire et détrempée de cris et de tentacules de symbiotes. Et lorsqu’Eddie se retrouve seul dans le vide, face à la véritable forme de Knull – un dieu fait de souvenirs, de chagrin et de faim –, le choc est plus fort que prévu.
Note : 9,2/10 – Viscéral, lyrique et terriblement audacieux. Venom 4: King in Black est le triomphe le plus sombre de Marvel à ce jour — où les dieux tombent, les monstres s’élèvent et le monde se termine dans des murmures… et des grognements.