Le transfert de Trent Alexander-Arnold au Real Madrid était déjà un choc en soi. Symbole de Liverpool pendant plus d’une décennie, l’arrière droit anglais portait fièrement le numéro 66, devenu une icône à Anfield. Mais le 10 juin, à Valdebebas, un détail a bouleversé les fans les plus attentifs : Trent ne portera pas le 66… mais le 12.
Sur les réseaux, la vague de réactions n’a pas tardé : certains y ont vu un manque de respect pour son passé, d’autres un simple hasard administratif. Mais la vérité — que Trent lui-même a fini par confier dans un court entretien — est bien plus profonde.
« Le numéro 12 était celui de mon frère aîné, Tyler. Il n’a jamais pu jouer pro, mais c’est lui qui m’a tout appris. Quand j’ai signé au Real, j’ai su que je devais lui rendre hommage d’une manière ou d’une autre. »
Selon plusieurs sources proches du joueur, Tyler Alexander-Arnold aurait vu sa carrière stoppée net par une blessure grave à l’âge de 17 ans. C’est lui qui aurait poussé Trent à continuer, à croire en lui, à rester après l’entraînement, à ne jamais abandonner. « Si tu vas loin, porte mon numéro un jour », lui aurait-il dit sur le ton de la blague. Mais Trent, lui, ne l’a jamais oublié.
Le choix de ce numéro serait donc un clin d’œil intime, loin des logiques de branding habituelles. Et ce changement de numéro, loin d’être purement esthétique, pourrait aussi symboliser une nouvelle ère dans sa carrière : celle d’un leader plus discret, plus mature, qui n’a plus rien à prouver.
Du côté du Real Madrid, ce choix est également vu d’un bon œil. Selon les dirigeants, Trent aurait personnellement refusé le numéro 2, pourtant disponible, afin d’éviter toute pression ou comparaison directe avec les anciens latéraux emblématiques du club.
« Il voulait quelque chose qui ait du sens pour lui, pas pour les sponsors », a confié une source au sein du staff madrilène.
Le coach Xabi Alonso, lui aussi ancien joueur des Reds, aurait totalement compris et soutenu cette décision : « Le football, c’est aussi une affaire d’émotion, de mémoire et de respect. »
Ce numéro 12 pourrait-il devenir iconique au Real, comme le 66 l’était à Liverpool ? Rien n’est moins sûr. Mais une chose est certaine : Trent Alexander-Arnold n’est pas venu à Madrid pour faire de la figuration, et son premier choix de numéro pourrait bien être le symbole silencieux d’un impact à venir… colossal.