đ„ La chaleur du président français Emmanuel Macron a appelé les entreprises européennes à suspendre les investissements aux États-Unis pour répondre à l’imposition des tarifs du président américain Donald Trump à l’Union européenne et à d’autres régions. Macron a souligné que les grandes entreprises européennes investissant des milliards d’euros dans l’économie américaine tandis que les États-Unis imposent une taxe sur l’Europe sont déraisonnables et appellent à une solidarité collective dans les réactions européennes.

Dans une allocution enflammée qui a secoué les relations transatlantiques, le président français Emmanuel Macron a lancé un appel audacieux le 7 avril 2025 depuis Paris, exhortant les entreprises européennes à mettre en pause leurs investissements aux États-Unis en réponse aux tarifs imposés par le président américain Donald Trump. Prononcé devant un parterre de chefs d’entreprise réunis à l’Élysée, cet appel intervient alors que Trump, depuis son retour au pouvoir en janvier, a instauré des taxes de 10 % sur les importations de l’Union européenne (UE), accompagnées de 20 % sur le Canada et le Mexique. « Il est insensé que nos grandes entreprises injectent des milliards d’euros dans l’économie américaine pendant que les États-Unis nous frappent de taxes injustes », a déclaré Macron, sa voix mêlant fermeté et un plaidoyer vibrant pour l’unité européenne.
Ce cri de ralliement s’inscrit dans un climat de tensions commerciales croissantes. Les tarifs de Trump, baptisés « Jour de la Libération », ont bouleversé les marchés : le prix de l’essence aux États-Unis atteint 4,20 dollars le gallon, l’indice Dow a chuté de 1 200 points depuis mars, et l’inflation américaine grimpe à 4,3 % en mars 2025. Pour l’UE, qui a exporté 510 milliards d’euros vers les États-Unis en 2024, ces taxes représentent une ponction annuelle estimée à 51 milliards d’euros, menaçant des secteurs clés comme l’automobile allemande ou le vin français. « Nous ne pouvons tolérer ce traitement de la part d’un allié », a insisté Macron, soulignant que l’Europe a longtemps offert un accès sans entraves aux produits américains.
Macron ne s’est pas contenté de paroles. Il a appelé à une « solidarité collective » au sein de l’UE, pressant des géants comme Airbus, LVMH ou Volkswagen de suspendre leurs projets aux États-Unis — pensons au plan d’Airbus d’ouvrir une usine de 2 milliards d’euros en Alabama ou à l’investissement de 1,5 milliard d’euros de Volkswagen dans le Tennessee. « Nous devons envoyer un message fort : l’Europe ne sera pas le vassal de l’Amérique », a-t-il martelé, laissant entendre que des contre-mesures, comme des taxes sur le bourbon ou les motos Harley-Davidson, pourraient suivre. Sur X, les Européens ont applaudi : « Macron a raison, il est temps que l’UE se serre les coudes ! » tandis que certains Américains raillaient : « Trump fait trembler l’Europe — encore une victoire ! »
Le contexte économique rend cet appel brûlant d’actualité. Les entreprises européennes ont investi 2,5 trillions d’euros aux États-Unis sur la dernière décennie, générant 4,7 millions d’emplois, selon Eurostat. Mais les tarifs de Trump sapent cet équilibre mutuel. La France, touchée au cœur avec ses exportations de luxe et de vin — en baisse de 15 % depuis février —, ressent particulièrement le choc. « LVMH ne peut continuer à financer un marché qui nous punit », a confié une source interne à *Le Monde*. Pendant ce temps, l’Allemagne envisage de rapatrier 1 200 tonnes d’or de New York, signe d’une méfiance croissante envers les États-Unis de Trump.
Trump, fidèle à lui-même, a répondu avec dédain. Lors d’un rassemblement en Floride le 8 avril, il a tourné Macron en dérision : « Qu’ils arrêtent d’investir — nous survivrons, pas l’Europe ! » Soutenu par le vice-président J.D. Vance et la secrétaire de presse Karoline Leavitt, il présente ses tarifs comme une aubaine pour les travailleurs américains, vantant les 500 milliards de dollars d’investissements d’Apple sur le sol national. Pourtant, les experts mettent en garde : une riposte européenne pourrait coûter 300 milliards de dollars au PIB américain et 2 millions d’emplois d’ici 2026, un « bain de sang » prédit par le sénateur Ted Cruz pour les midterm.
L’UE est encore en réflexion. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, doit s’entretenir avec Macron cette semaine, tandis que le chancelier allemand Olaf Scholz prône la prudence : « Négocions plutôt qu’une guerre commerciale. » Mais Macron, avec son style incisif, mène la charge. Sur X, les Français le louent : « Macron est le seul à défendre l’Europe ! » bien que certains le jugent téméraire : « Il provoque un géant qu’on ne peut pas battre. »
La chaleur de Macron met le feu aux poudres. Face aux tarifs de Trump, à la visite prolongée de Netanyahu à Vance ou aux 5 millions de dollars de Kim Soo Hyun pour les incendies, son appel résonne comme un défi. Victoire ou fiasco, il teste la résilience de l’UE dans un monde fracturé. Pour l’instant, c’est un brasier : l’Europe unie ou divisée, les prochains jours le diront. Mais une chose est sûre : Macron ne recule pas, et le monde retient son souffle.