Le Paris Saint-Germain a une fois de plus marqué le mercato en annonçant officiellement l’arrivée du défenseur ukrainien Illia Zabarnyi. Montant du transfert : un chiffre record pour un joueur défensif dans l’histoire du club, voire de la Ligue 1. À seulement 22 ans, le jeune talent formé au Dynamo Kyiv puis révélé à Bournemouth s’impose comme l’un des espoirs les plus solides du football européen.
Mais ce qui a véritablement enflammé la planète football, ce n’est pas uniquement le montant du transfert, mais bien les propos de l’entraîneur du PSG, Luis Enrique. Lors de la conférence de presse de présentation, le technicien espagnol a déclaré sans détour :
« Ce garçon est encore meilleur que Huisjen du Real Madrid… »
Cette phrase a immédiatement fait le tour des réseaux sociaux et provoqué une vive réaction dans les couloirs du Santiago Bernabéu. Comparer favorablement Zabarnyi à Jorel Huisjen, jeune défenseur prometteur du Real Madrid, a été perçu comme une provocation gratuite par certains supporters et journalistes espagnols.
Mais la surprise est venue de la réaction de Xabi Alonso, figure emblématique du football espagnol et désormais acteur important dans la structure technique du Real. Fidèle à son style sobre et réfléchi, il a répliqué avec une élégance froide :
« Les grandes déclarations ne gagnent pas les grands matchs. On verra sur le terrain. »
Cette déclaration, bien que mesurée, a été interprétée par beaucoup comme une mise au point ferme, voire une pique déguisée envers Luis Enrique. Certains y voient aussi le signe que la rivalité entre Paris et Madrid, déjà bien ancrée ces dernières saisons, pourrait connaître un nouveau chapitre explosif.
Du côté parisien, on mise tout sur Zabarnyi pour renforcer une défense parfois jugée trop fébrile dans les grands rendez-vous européens. Le joueur, visiblement peu perturbé par la pression médiatique, a simplement déclaré :
« Je suis ici pour progresser et gagner. Les comparaisons ne m’intéressent pas. »
Une chose est sûre : ce transfert et les tensions qui l’entourent donnent déjà le ton d’une saison qui s’annonce électrique… sur et en dehors du terrain.
