J’ai quand même un peu l’impression qu’à chaque fois ce sont les femmes qui réparent les conneries de l’humanité.

Dans un monde où les crises s’enchaînent—tarifs de Trump, incendies en Corée, tensions géopolitiques—une réflexion lancée sur X le 7 avril 2025 par une utilisatrice anonyme a fait mouche : « J’ai quand même un peu l’impression qu’à chaque fois ce sont les femmes qui réparent les conneries de l’humanité. » Cette phrase, simple mais percutante, a déclenché une vague de réactions, de débats et d’introspection à l’heure où des figures féminines émergent pour panser les plaies d’un chaos souvent attribué aux décisions masculines. En 2025, alors que l’humanité titube sous des défis colossaux, cette impression trouve-t-elle un écho dans les faits, ou n’est-elle qu’un cri de frustration face à une histoire inégale ?
Regardons autour de nous. Aux États-Unis, alors que les tarifs de Trump—20 % sur le Canada et le Mexique, 10 % sur l’UE—font grimper l’essence à 4,20 dollars le gallon et l’inflation à 4,3 %, c’est Karoline Leavitt, secrétaire de presse de 27 ans, qui monte au créneau pour défendre la Maison Blanche avec une clarté tranchante. Sur X, on la salue : « Karoline répare le bordel de Trump—une légende ! » Pendant ce temps, en Europe, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, négocie avec Emmanuel Macron pour contrer ces mêmes tarifs, cherchant à protéger 510 milliards d’euros d’exportations. « Ursula tient l’UE à bout de bras », écrit un internaute, soulignant son rôle dans une riposte collective.
Ailleurs, les exemples pullulent. En Corée du Sud, où les incendies d’Uiseong ont dévasté 48 000 hectares, la Première ministre Han Duck-soo coordonne les secours pendant que Kim Soo Hyun, acteur masculin, donne 5 millions de dollars—mais ce sont les femmes sur le terrain, pompières et bénévoles, qui sauvent des vies. « Elles sont là où ça brûle », note une publication sur X, relayant des images de ces héroïnes anonymes. Au Moyen-Orient, alors que Netanyahu prolonge sa visite chez Vance et que Gaza compte 50 750 morts, ce sont des négociatrices comme l’émissaire de l’ONU Sigrid Kaag qui tentent de ramener la paix, malgré les échecs répétés des hommes au pouvoir.
Cette impression n’est pas neuve. Historiquement, des figures comme Marie Curie, qui a réparé les dégâts de la guerre avec ses unités radiologiques mobiles, ou Rosa Parks, qui a corrigé les injustices raciales par un simple refus, ont marqué les esprits. Aujourd’hui, alors que Trump snobe les soldats tombés pour un parcours de golf et que Musk poursuit *The View* pour 70 millions, des femmes comme Megan Rapinoe—malgré sa perte de 100 millions en contrats—ou Alec Baldwin, poussé à l’exil par ses mots, semblent payer le prix pour avoir défié un statu quo bancal. « Les hommes cassent, les femmes ramassent », ironise une utilisatrice sur X, citant Rapinoe qui répare son image en partant.
Mais est-ce si simple ? Les « conneries de l’humanité »—guerres, crises climatiques, inégalités—sont souvent le fruit de systèmes dominés par des hommes, c’est vrai. Les statistiques le confirment : en 2024, seuls 10 % des chefs d’État sont des femmes, selon l’ONU, tandis que les parlements mondiaux plafonnent à 26 % de représentation féminine. Pourtant, attribuer la réparation aux femmes seules serait réducteur. Macron défie Trump, Netanyahu ajuste les déficits, et Musk innove—les hommes ne sont pas absents des solutions. « On répare tous, mais elles brillent plus fort », nuance un commentaire sur X, saluant la visibilité des femmes dans la tourmente.
Le poids de cette tâche pèse. Leavitt, à 27 ans, jongle avec un bébé et un briefing explosif ; von der Leyen encaisse les critiques d’un Scholz prudent ; Rapinoe perd tout pour une conviction. « Elles réparent, mais à quel prix ? » s’interroge une voix sur X, pointant l’épuisement derrière ces efforts. Les 5 à 15 ans d’Inoxtag pour égaler *Interstellar* contrastent avec l’urgence des femmes qui agissent maintenant—pas de répit pour elles. « On dirait qu’elles n’ont pas le choix », écrit une autre, un ❤️ en écho.
Alors, vérité ou ressenti ? Sur X, le débat fait rage : 47 % disent « oui, elles réparent », 53 % nuancent « c’est collectif » (sondage non scientifique). Les faits penchent pour un mélange : les femmes, souvent en première ligne—51 % des humanitaires en 2024, selon l’ONU—portent une charge visible, mais pas exclusive. Trump casse, Vance planifie, Macron défie—l’humanité est un chaos partagé. Pourtant, cette phrase résonne : dans un monde où le Dow chute, où Gaza pleure et où les incendies ravagent, les femmes comme Leavitt, von der Leyen ou ces pompières anonymes brillent dans l’ombre des « conneries ». Réparatrices ou pas, elles forcent l’admiration—et ça, personne ne le répare à leur place.