Le ministère de la Justice (DOJ) a déclenché la controverse en informant un juge fédéral qu’il n’est «pas possible» de retourner Kilmar Armando Abrego Garcia, un homme du Maryland expulsé à tort à l’El Salvador du Terrorism Center (CECOT) en mars, 2025. Garcia était illégale, citant la décision d’un juge d’immigration de 2019 qui lui ait accordé une protection contre l’expulsion à El Salvador en raison de la persécution probable par les gangs. L’affaire a intensifié le contrôle des politiques d’immigration agressives de l’administration, soulevant des questions sur la responsabilité et la procédure régulière.

Abrego Garcia, un immigrant salvadorien qui vivait légalement dans le Maryland avec un permis de travail, a été détenu par ICE le 12 mars 2025 et expulsé malgré son statut protégé. Le DOJ a admis qu’il s’agissait d’une «erreur administrative», mais a fait valoir que le juge Xinis n’avait pas l’autorisation d’ordonner son retour, car il est maintenant en garde à vue. L’administration affirme que les États-Unis ne peuvent pas obliger El Salvador, une nation souveraine, à le libérer, d’autant plus qu’il est détenu à Cecot, une prison de haute sécurité connue pour les violations des droits de l’homme, notamment le surpeuplement et la violence. Xinis a qualifié l’expulsion de «complètement sans loi», notant qu’Abrego Garcia, père de trois enfants sans casier judiciaire, a été arrêté sans base légale ni preuve.
L’administration Trump a allégué qu’Abrego Garcia est membre du gang MS-13, a récemment désigné une organisation terroriste étrangère, mais ses avocats nient cela, citant un manque de preuves au-delà d’une réclamation de 2019 basée sur un informateur confidentiel et ses vêtements – un chapeau de Chicago Bulls et un sweat à reprise. Le juge Xinis a rejeté ces allégations comme «vagues» et «non corroborées», soulignant que l’ordonnance de protection d’Abrego Garcia en 2019 reste valable. Son épouse, Jennifer Vasquez Sura, citoyen américain, a rallié les partisans, exprimant l’angoisse de sa détention dans une prison dangereuse. Les articles sur X reflètent l’indignation du public, certains appelant la position du DOJ un refus de rectifier une injustice claire.
La Cour suprême a temporairement interrompu l’ordonnance de Xinis le 4 avril de retourner Abrego Garcia avant le 7 avril, accordant à l’administration plus de temps pour répondre. Le 10 avril, le tribunal a confirmé l’ordre de «faciliter» son retour mais a demandé à Xinis de clarifier sa directive, en respectant l’autorité exécutive dans les affaires étrangères. Le président d’El Salvador, Nayib Bukele, un allié de Trump, a refusé de libérer Abrego Garcia, le qualifiant de «terroriste» et de rejeter l’idée de le retourner aux États-Unis comme «absurde». Le DOJ, soutenu par le procureur général Pam Bondi, insiste sur le fait qu’il n’a pas le pouvoir d’agir, citant la position de Bukele.
Cette affaire met en évidence des tensions plus larges dans la répression de l’immigration de Trump, notamment l’utilisation de la loi sur les ennemis extraterrestres de 1798 pour expulser des membres de gangs présumés sans procédure régulière. Les experts juridiques avertissent que ces actions risquent de créer un précédent pour le pouvoir exécutif non contrôlé. Alors que Xinis demande des mises à jour quotidiennes sur les efforts visant à ramener Abrego Garcia, le choc entre le pouvoir judiciaire et l’administration souligne les défis de l’équilibre entre la sécurité nationale et les protections constitutionnelles, laissant le sort d’Abrego Garcia incertain.